Une passion dévorante pour le sport et un mental de compétiteur : voilà la recette pour devenir journaliste sportif. Le métier est très plébiscité et les places sont très convoitées. pourtant, avec l'essor des nouvelles chaînes de radio et de télévision sportives, et l'émergence de cursus dédié au journalisme sportif, le métier connaît un renouveau...

De la passion au métier

À 44 ans, David Sandona est l’un des présentateurs de l'émission Tout le Sport sur France Télévisions. Dès le plus jeune âge, il admirait déjà de la ferveur de Thierry Roland, commentateur légendaire de football. Comme lui, beaucoup de journalistes sportifs suivent l'actualité sportive depuis plusieurs années. Expert dans un ou plusieurs sports, ces hommes et femmes ont pour la plupart intégré une école de journalisme après l'obtention du baccalauréat ou d'une licence. Grégory Massart, journaliste sportif à Canal+ conseille "Il faut faire des stages le plus tôt possible. Du moins, des stages d'observation. Aujourd'hui un journaliste doit savoir tourner, mais aussi monter, que ce soit en télé ou en radio. Le terrain, il n'y a que ça de vrai, d'autant que les termes du sport sont spécifiques, tout comme le sont les expressions et les formules". 

Un métier difficile d'accès

Bien que le nombre de journalistes sportifs ait augmenté ces dernières années, ils restent encore peu nombreux à accéder au poste. Les écoles de journalisme sont généralement très coûteuses, et trouver des stages dans le secteur est parfois un vrai casse-tête. Pourtant, David Sandona déconseille de se laisser intimider par les statistiques. "Si vous avez la passion absolue et que vous savez que c’est ce que vous voulez faire, vous aurez le petit truc en plus qui va faire la différence". L'acharnement et la passion pour ce travail sont souvent récompensés. Et petit conseil : ne négligez pas les langues ! Certains sportifs ne parlent pas français et il est donc obligatoire de maîtriser a minima l'anglais pour échanger avec les sportifs.