Selon un rapport récent de l'Organisation internationale du Travail, un quart des emplois dans le monde pourrait être transformé par l'intelligence artificielle générative d'ici 2030. Contrairement aux discours alarmistes, cette révolution technologique ne rime pas avec suppression massive de postes, mais avec adaptation des compétences et complémentarité entre humains et machines.
Les emplois administratifs, souvent occupés par des femmes, sont particulièrement concernés. En France, l'écart d'exposition à l'IA entre femmes et hommes atteint 9,6 % contre 3,5 %. Cela soulève des enjeux cruciaux d’égalité professionnelle.
En parallèle, des secteurs comme la finance, les médias ou encore le développement logiciel voient émerger de nouvelles opportunités. Ces métiers du numérique s’appuient fortement sur l’exploitation des données, domaine dans lequel l’IA excelle. La France se positionne même en leader européen avec plus de 166 000 offres d'emploi liées à l’IA en 2024.
Le Future of Jobs Report du Forum Économique Mondial annonce la création nette de 78 millions d'emplois d'ici 2030. Mais attention : 59 % de la population active mondiale devra se reconvertir ou monter en compétences, et tous n’y auront pas accès.
Quels métiers sont menacés par l’IA ?
Principalement les tâches répétitives, administratives ou basées sur des modèles prédictifs simples.
Quels métiers sont en croissance ?
Les métiers de la data, de la cybersécurité, de l’UX design, du développement web ou de l’analyse d’IA sont très recherchés.
Faut-il avoir un profil scientifique pour travailler dans l’IA ?
Pas nécessairement. Des compétences en design, éthique, pédagogie ou marketing sont aussi recherchées.
Source : Futura Sciences